jeudi 16 mai 2013

Star Trek « série culte numéro 1 »



À l'occasion du lancement de Star Trek Into Darkness, retour obligé sur l’histoire de la série Star Trek (Patrouille du cosmos, en français).

Créée par Gene Roddenberry dans les années 60, la série Star Trek a été nommée « série culte numéro 1 » de l’histoire de la télévision par le magazine américain TV Guide.

Dans les faits, Star Trek (l’original) est une série télévisée en 79 épisodes de 45 minutes, diffusée entre le 8 septembre 1966 et le 3 juin 1969 sur le réseau NBC (trois saisons au total, mais sans jamais occuper le Top 30 des émissions les plus populaires).

Dès 1970, la série Star Trek est disponible dans plus de 60 marchés sur la planète. Il faut dire que la composition de l’équipage (un Blanc, une Noire, un Russe, un Asiatique, un Britannique et un extraterrestre) facilite l'identification. Ce Benetton avant l’heure deviendra par la suite la norme dans l'ensemble de la production télévisuelle hollywoodienne.

Au Québec, la série Star Trek sera traduite par Sonolab et diffusée à partir de 1971 à l'antenne de TVA et rediffusée sur Prise 2 quelques décennies plus tard.

Éventuellement, sous le poids des baby-boomers qui vieillissent, la série donnera naissance à des films, des romans, des jeux vidéo, d’autres séries et de grandes rencontres – des trade shows – durant lesquelles les admirateurs de la première heure échangent des souvenirs et des produits dérivés déguisés en Spock, le Comiccon Montréal 2012 étant un exemple parmi tant d’autres de cette popularité tous azimuts.

Dans cette entrevue réalisée avec BenoîtDutrizac à l’occasion du passage de William Shatner à Montréal il y quelque temps, je discute en détail du phénomène Star Trek. Un pur moment de nostalgie avec en prime plusieurs anecdotes et les incontournables sons de portes coulissantes et de téléportations.

mardi 7 mai 2013

Conférence sur la géolocalisation à l'ACFAS


Dans le cadre du Congrès annuel de l’ACFAS, je donnais cet après-midi une conférence intitulée « Le concept de géolocalisation ou l’éloge du local».

Cette conférence visait à sensibiliser les participants aux techniques de géolocalisation. Dans un premier temps, je me suis penché sur l’évolution du Web. Par la suite, j’ai donné quelques chiffres sur le potentiel de la géolocalisation (influence 5,1 % des ventes dans les magasins aux États-Unis en 2012) et je me suis penché sur les 5 types de géolocalisation.

Bien sûr, on retrouvait aussi dans ma présentation co-signée par Audrey Portela, détentrice d’une maîtrise en communication de l’Université d’Ottawa, une étude de cas, plus précisément la campagne de géolocalisation de la ville de Montréal lancée en 2011 sous la direction de Guillaume Brunet qui travaille maintenant à Substance Stratégies numériques.

Comme le rappelait le libellé de ce colloque intitulé «Usage des médias sociaux : enjeux sur la e-réputation des organisations » organisé par Francine Charest et Alain Lavigne de l’Université Laval :

« Le Web 2.0 est devenu l’un des plus puissants outils de communication. Ce phénomène suscite de multiples questionnements. C’est sous l’angle des mutations qu’il induit sur les pratiques des professionnels en relations publiques qu’il nous intéresse d’étudier les usages des médias sociaux par ce groupe de professionnels et d’en analyser l'incidence sur la e-réputation des organisations. »

« Bien que ce secteur d’activités représente une catégorie d’usagers très active dans les médias sociaux, il a peu fait l’objet d’études fondamentales. À la lumière de la revue de littérature menée sous l’approche de l’appropriation (De Certeau, 1980, Jouet, 2000; Boullier, 2009; Breton et Proulx, 2012; Millerand, Proulx, Rueff, 2010) nous savons qu’il existe des écarts importants dans les usages et les pratiques des médias sociaux, notamment entre les usages prescrits (De Certeau) ou prévus par les stratèges de la communication et les usages effectifs des usagers ou des publics. »

« Charest et Bédard (2009) ont montré que le Web 2.0 était la revanche des internautes de se réapproprier l'Internet tel qu’il avait été conçu par Tim Berners-Lee en 1993, soit comme un outil d’échange et de partage d’information. Il a été clairement montré que la première génération d'Internet a plutôt été utilisée par les communicateurs à des fins de diffusion et de promotion. Or, cette réappropriation d'Internet par les usagers oblige les professionnels à utiliser ces nouveaux médias comme un moyen de communication interactif avec leurs publics pour ainsi satisfaire les besoins d’information et de communication associés aux nouvelles façons de communiquer dans les médias sociaux. »

« Ce nouvel Art de faire (De Certeau) se rapprocherait des cinq indicateurs de la théorie de gestion des relations de Ledingham et Bruning (1998, 2003) appliquée aux relations publiques, soit la fiabilité, la transparence, l’implication, l’investissement et l’engagement à long terme. »

Ce colloque multidisciplinaire visait à rassembler des chercheurs de différents horizons. Parmi les nombreux intervenants, on comptait Josianne Millette - UQAM - Université du Québec à Montréal, Pascal Plantard - Université Rennes 2, Marielle Metge - USTV, Lukasz Bochenek - Université de Neuchâtel, Valérie Larroche - Université Lyon 3 et Florian MARTIN-BARITEAU - Université de Montréal.


On comptait aussi sur Serge AGOSTINELLI - Université d'Aix-Marseille, France, Anthony Doucet - Université Laval, Alain Lavigne - Université Laval, François Grenon - Université Laval, Patrice Leroux - Université de Montréal, Antoine Dupin - Université Laval, Guillaume Brunet - Substance Stratégies numériques, Pierre-Thomas Choquette - Le Cabinet de relations publiques NATIONAL et François Grenon - Université Laval.

vendredi 3 mai 2013

Marc Simoneau meurt à 72 ans



L'ex-animateur de radio et journaliste de sport Marc Simoneau est décédé ce matin à l’âge de 72 ans.

Véritable bourreau de travail, Marc Simoneau prenait rarement plus d’une semaine de vacance par an et couchait régulièrement dans le stationnment du Colisée. 

Ce passionné des Nordiques et de baseball a engagé la première femme animatrice de ligne ouverte de sport au Québec, Danielle Rainville. (Ceci dit, je précise que Marcelle Saint-Cyr et Robin Herman ont été les premières femmes  à entrer dans le vestiaire après un match de la LNH dans les années 70.)

Marc Simoneau a aussi lancé la mode des collections de cartes de sports, engagé Alain Crête « un petit jeune talentueux » à la description des matchs des Nordiques, fait une place de choix au sport amateur à Québec et jasé football de la LNF dans ses émissions avant que cela ne devienne « in » de le faire dans les lignes ouvertes.

Par ailleurs, Marc Simoneau se faisait un devoir d'enregistrer des dizaines de matchs de hockey par semaine par l’intermédiaire de sa célèbre antenne parabolique.

Celui qui s’est fait connaître à la radio de CHRC et de CJRP avec André Arthur (un duo du tonnerre et des joutes verbales inoubliables !) découpait des centaines d'articles dans les journaux afin d'alimenter ses échanges avec les amateurs de sports (« son grand livre bleu »). Véritable junkie de l'info, il se faisait également un devoir de dévorer le USA Today afin de s'alimenter en nouvelles.

Ses entrevues et ses disputes avec Réjean Tremblay sont mémorables. Ses bulletins de sport à la télévision de Télé Capitale et son amour pour Madeleine, son épouse, alimentaient la légende. Mais plus que tout, Marc Simoneau était reconnu pour son langage coloré et son style direct, sans détour, un journaliste authentique comme il y en a très peu aujourd'hui.
 
Roi du scoop, Marc Simoneau a joué un rôle clé en 1979 dans le boycott des produits Molson à Québec. Devant ce tollé, le Canadien de Montréal, propriété de Molson, exigea un nouveau vote sur la fusion qui permit aux Nordiques de Québec d'accéder à la LNH. 

Marc Simoneau était un personnage unique dans l'histoire du hockey et du sport à Québec. Des heures et des heures de plaisir à l'écouter sur mon radio AM

En 2011, j'ai eu le privilège de rencontrer Monsieur Simoneau pendant plusieurs heures à sa maison. J'en garderai toujours un souvenir indélébile. C'est à ce moment que j'ai compris que Marc Simoneau, c'était Monsieur Passion, un homme entier. J'en parle d'ailleurs ici avec Gilles Parent du FM93.